Beaujolais, Terre d’Ultra !

Le Perréon - Samedi 30 Avril 2016
102km - 4500D+

Allez Hop, un petit week-end sans prétention, juste pour voir, pour découvrir, un peu roots même… Et Bing ! Au final, une très belle découverte, je repars en aillant fait le plein de bonnes sensations. L’accueil, tout d’abord, autour d’une belle dégustation du Domaine du Germain avec son grand gaillard d’Ultra Traileur qui nous offre – en prime – l’avant-première de son court-métrage « simple comme un Ultra » du Collectif die Nacht. Film intimiste de cet ancien kiné devenu viticulteur avec de belles vidéos du Beaufortain, notamment les séquences sur les crêtes filmées par un drone… une belle envie d’évasion !

https://www.youtube.com/channel/UC6VA76ppcXND1vo5Qkx2CNA

 

Un petit nuit dans le coffre de la 308 pour un réveil très matinal, départ à 4h.
Sur la ligne je rejoins Jean-mi qui me dévoile la suite de sa saison herculéenne avec cet enchainement, UT4M – UTMB – Mont Rose et Tor des Géants, chacune des épreuves à une petite semaine d’intervalle, soit environ 800 bornes pour plus de 50.000m D+.
Une Transpyrénéa maison, Impensable… Ah j’oubliais, en octobre la diag en guise de convalescence, sans doute. Bon courage !

4h – départ de l’Ultra.
Le temps est agréable, les enchainements variés. Routes forestières à travers les vignes, singles, parcours très boisé avec de belles montées coupées à la serpe jusqu’au sommet, des descentes techniques, de belles vallées serpentines… en clair, tous les ingrédients réunis pour faire de cet événement une référence incontournable.


A l’aube le parcours se fait plus rude, moins linéaire, pas mal d’incommodité à commencer par la montée à la croix de Rochefort. Premier gros dénivelé depuis les Cathares et je prends cher, je  mettrai une bonne heure et demie à m’en remettre. Une grimpette bien trop rapide pour mon niveau actuel. Bizarrement et malgré ce gros coup de moins bien, peu de coureurs me rattrapent  - 2 ou 3 – tout au plus. Nous ne sommes pas très nombreux (250 au départ) et les écarts sont d’ores-et-déjà bien établies.

Les relances reviendront tant bien que mal au niveau du col de Crie. Au ravito du 40, les bénévoles s’affairent à mes côtés en me proposant une aide substantielle acceptée et appréciée.

Je discute avec Yann Noury de ce très beau parcours qu’il nous a concocté, en tentant de savoir si le pire est à venir.

La suite sera plus digeste, et je sens des gouttes de pluie à mon front, comme un beaujolais de vigueur. Ça fait du bien. Petit coureur solitaire, je jouis d’un certain bien-être à cavaler seul sur ce terrain de jeu, assez grisant !

Au relais du 60, la qualité des produits proposés au ravito 100% Bio me fait enfin de l’œil, et il n’en faut pas plus pour que je replonge dans mes travers. Je craque sur les cubes de tofu au tamari et me laisse tenter par la boisson énergétique à la menthe Nutrisens. Mauvaise pioche, et bim, une nouvelle intolérance digestive qui frappe à la porte.
 

Malgré la douleur les foulées restent relativement fluides. Au 80^ème, je me libère pour terminer étonnement léger malgré le poids des kilomètres. Il est 17h30, l’apéro est sauf, j’enjambe avec plaisir ces derniers pieds de vignes.

Plus de doute possible après une telle sortie…

Beaujolais terre d’Ultra, clamons le haut et fort mes Amis !!!!

Après une petite sieste dans la voiture, je retrouve une ambiance surchauffée dans la salle des fêtes du Perréon. Ça crie (beaucoup), ça chante (un peu), ça boit (pas mal) autour d’un bon repas traditionnel, riche et conséquent, exactement ce qu’il faut pour se refaire la cerise.

 

Et le lien vers la vidéo officiel ICI